ma femme aime....

Passionné de musique et toujours à l’affût d’un nouveau disque à écouter, la durée de vie d’un CD sur ma platine est plus ou moins long. Régulièrement persuadé de tenir, en première mondiale, LE groupe au futur succès inter-planétaire, je me plante, le plus souvent largement (Doves, autolux, ou dans des temps anciens the bluetones).

Mais je ne me décourage pas et recherche tous les matins, après la revue de presse de France Inter et juste avant le grand départ au bureau, LA perle rare.

J’en profite car, à cette heure là, ma femme, qui subit, avec plus ou moins de bonheur, les différents groupes qui défilent sur ma chaîne, prend sa douche.

Ma femme, totalement néophite en matière de rock indie, a cette oreille experte qui permet de savoir si un groupe peut faire mouche.

Et là, lorsqu’elle sort de la salle de bain, je vais de surprise en surprise.

Les yeah yeah yeahs, les dandys warhols, les white stripes, two gallants ont été un échec absolu.

Mais un des derniers matins, encore dans les vapeurs d’eau de la salle de bains, un intérêt particulier suivi par un réél enthousiasme s’est manifesté pour … Beirut.



Groupe propulsé par la blogosphère, l’album « Gulag Orkestar » vient de sortir aux Etats-Unis. Qualifié de « Balkan gispy orchestra », Zach Gordon, new-yorkais seul maître à bord, propose, armé de ukulele, violons et trompettes, un savant mélange entre yann tiersen ( troublant sur « mount wroclai ») et Goran Bregovic.
Plus subtil que le premier et moins fanfare que le second, l’album enchante, rythmé tout du long par une trompette hispanisante, par la justesse de ses mélodies.
« Gulag Orkestar » entre dans la catégorie des albums indispensables où l’intervention de chaque voix et instruments et leur combinaison sonne parfaitement.

Pour vous faire une idée : ma femme aime….